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Marie attend que tu lui parles

Que tu l’embrasses comme autrefois

Que tu la serres pour qu’elle ne s’en aille

Que de cette Reine tu sois le Roi

Marie prie pour que tu ne sois las

De ses erreurs, ses mauvais pas

En espérant de toute son âme

Que le temps n’ait eu raison…

 

De toi, qui garde les armes 

Sans jamais ne verser une larme

Contredisant tes démons, peignant un tableau idéal

Au bout du conte la tour s’éloigne

 

Tu t’aventures dans ses parages

Hésites un peu, recule d’un pas

Regrettes encore d’être volage,

Que feras-tu ou ne feras pas

D’un seul regard qui décourage

Naîtrait une peine qu’on ne guérit pas

Une seule caresse sur son visage

Guérirait cent mots…

 

A la fois, qu’elle garde en son âme

Sans jamais ne verser une larme,

Consumant ses souvenirs, écrivant parfois ses présages

Au bout du conte, la tour s’éloigne 

 

J’enterre les mots qui se déguisent en paysage 

Et qui nous trompent

Parlent d’adieu, puis nous emmènent dans ce mirage

Un peu plus faux, un peu plus flou, un peu plus fou…

 

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