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Encore vous, qui êtes là, postés comme des chiens de faïence

Mais négocier me prend la tête, ras l’bol de retourner ma veste

Et je me mens, comme au temps ou vous comprendre était un risque

De s’en prendre plein les dents, avant de mordre la poussière

 

Alors j’attends patiemment dans l’hémicycle de ma tête 

Que n’importe quel gouvernement s’attarde à me traduire vos verbes

En mimant quelques mots bien plus claires que vos mystères

Et qui lèvent enfin le rideau sur ces décennies de galère qui m’obsèdent

 

Il est grand temps de vous dire à quel point vous me fascinez

Mais m’aimerez-vous aussi lorsque cette nuit sera finie ?

Car oui je rêve de vous voir, réussites de mes échecs

Ou quelqu’autre jeu d’adresse où l’on ne gagne que si l’on blesse

 

 

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